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Inspiration

AMBIANCE 70’S POUR CE DUPLEX À NEUILLY-SUR-SEINE

Les propriétaires souhaitaient donner un esprit rétro à ce bel appartement de 140 mètres carrés sur deux étages dans la banlieue ouest. Mission réussie avec brio pour David Duron du Studio Klein.
Par Anne Chanterelle / Photographies Shootin

Depuis une vingtaine d’années, Stéphane Satorra et David Duron, tous deux diplômés de l’Institut Supérieur des Arts Appliqués (LISAA), ont développé une approche créative, technique et méthodique qui place leurs clients, qu’il s’agisse de particuliers ou de professionnels, et leurs besoins au centre de leur réflexion. Avec une maîtrise de l’architecture intérieure, de la décoration et de la gestion des projets en maîtrise d’œuvre, ils développent ainsi des propositions originales, avec une attention toute particulière portée à une sélection d’artisans spécialisés, à une recherche constante de nouveaux matériaux éco-responsables et à la création de mobilier d’agencement sur-mesure, pour chaque projet développé, à l’image de cette transformation d’un duplex familial, comportant trois chambres enfants et une suite parentale avec dressing et salle de bains à l’étage, pour un budget compris entre 200 et 220 K€, en respectant le souhait des propriétaires de retrouver l’ambiance des années 70’s.

Comment abordez-vous un nouveau projet, entre les demandes des propriétaires et votre rôle de force de proposition ?

Nous essayons d’être le plus à l’écoute possible des demandes du client tout en cadrant bien évidemment avec une enveloppe budgétaire déterminée. Une fois cette programmation réalisée, nous intégrons les desideratas du client et les passons au tamis de notre créativité, l’idée étant de pousser créativement les premières intentions esthétiques et de faire en sorte de les sublimer…

Comment avez-vous pris en compte la demande des propriétaires de respecter l’esprit années 70’s ?

C’était un travail à quatre mains car nous partageons les mêmes goûts pour les seventies avec les propriétaires. Cela nous a aidés à créer un écrin pour les pièces de mobilier vintage qu’ils chinent régulièrement, ainsi que pour leurs œuvres d’art.

Est-ce que cela vous a demandé de trouver des fournisseurs particuliers de mobilier ?

Nous avons travaillé avec le client afin d’identifier des antiquaires spécialisés dans le mobilier des années 70, mais nous avons également acheté des pièces encore éditées notamment chez knoll.

Le pari d’un parquet peint en noir n’est-il pas osé ?

Cela peut effectivement étonner sur le papier… Nous avons fait ce choix d’une teinte sombre afin de souligner la mise en scène des pièces de design de l’étage inférieur.

Pourquoi avoir choisi d’ouvrir la cuisine sur le salon ?

L’idée principale était de désenclaver l‘ancienne cuisine afin que la vie de la famille soit plus fluide, mais également créer des perspectives et profiter d’une lumière traversante.

Réaliser trois chambres pour les enfants et une suite parentale dans une surface relativement réduite n’était-il pas un challenge ?

Si, bien évidemment, mais nous avons trouvé un bon compromis tout en ménageant des espaces confortables et même réussi à placer une
zone buanderie.

Qu’est-ce qui vous conduit à faire réaliser des éléments sur-mesure ?

La nécessité de répondre à une demande simple du client : une zone d’exposition d’œuvres d’art, de livres mais également d’intégrer une télévision de manière à la voir le moins possible. Nous avons opté pour une TV dissimulée derrière une vitre miroir adaptée qui, à l’allumage de l’appareil, dévoile celle-ci.

Dans l’aménagement d’un duplex, le choix de l’escalier est-il déterminant ?

Absolument ! C’est à la fois un choix esthétique et un choix stratégique. Nous avons conservé l’idée de l’escalier en colimaçon existant dont la trémie réduite optimise l’emprise au sol. Nous l’avons remplacé par le modèle M400 hélicoïdal dessiné par Roger Tallon en 1966 pour coller au goût des clients.

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