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PREMIER ACTE pour Atelier Tristan Auer, Red Edition et Lelièvre

Cette collection capsule, inspirée par l’univers des théâtres parisiens, intègre les exigences haut de gamme les plus pointues dont les trois maisons maîtrisent parfaitement les codes.
Par Suzanne Philippe

Née de la collaboration entre trois grandes maisons, Premier Acte, dessinée par Atelier Tristan Auer, réalisée et éditée par Red Edition et habillée par Lelièvre Paris, est le reflet d’un art de vivre français aux savoir-faire et détails très « Couture ». Toutes en courbes accueillantes et réconfortantes, les six créations de cette collection capsule sont pensées pour s’associer ou se dissocier, et s’adapter à chaque intérieur selon l’espace, accompagner les instants de vie. Chauffeuse, canapé, table, pouf, paravent et fauteuil se donnent la réplique en trio, badinent en duo, font des apartés et se délaissent pour être seul en scène.

Associations et superpositions

La sophistication de cette collection réside dans un jeu subtil d’associations et de superpositions harmonieuses et généreuses de matières raffinées : les mats et les brillants dialoguent… Laque profonde, cerclages de laiton, dégradé de coquilles d’œuf, cuir gainant, velours de mohair sensuel, jacquard discret, bouclette chaleureuse, faux-uni structuré, motifs délicats et tissages géométriques s’accordent et se valorisent sans rivalité. Pour cette première capsule, une palette de différentes tonalités ambrées réchauffe l’élégance intemporelle de l’écru et du noir. Et chaque saison, Premier Acte se déclinera en différentes propositions d’harmonies colorées.

Un univers précieux

Le canapé Blancs Manteaux tient le haut de l’affiche. Son élégante silhouette glamour lui confère un statut de vedette. Par ses courbes enveloppantes, soulignées d’un double passepoil de cuir et d’un double ruban de laiton, et le maintien de son assise, ce canapé assume son rôle. À ses côtés, le fauteuil Mathurins, généreux et parfait pour converser, déploie ses richesses sans prétention. Confortable et accueillant, il est enveloppé de luxueuses superpositions d’étoffes harmonisées par des détails sophistiqués. Deux autres assises complètent cet idyllique tableau. La charmante chauffeuse Monsigny est aussi douce au regard qu’au toucher, toute habillée d’une chaleureuse bouclette et corsetée de cuir. Les audacieux poufs Montpensier, dans un jeu de superpositions de cuir et du tissu Écaille de Chine, se dispersent à travers les pièces en version rectangulaire ou ronde. De même, la polyvalente table Trévise, ni trop haute, ni trop basse, offre une marqueterie de coquille d’œuf déposée à la main dans une laque sombre. Au sol, l’élégant tapis Camélia dessine la forme de la fleur éponyme. La subtilité des variations colorées naturelles de la fleur est représentée ici par un camaïeu de six teintes de crème. Enfin, le paravent Mogador à géométrie variable s’impose par le spectaculaire lampas Dalaï de Lelièvre Paris associé à une laque or soulignant ses courbes sinueuses.