Droit, tournant, hélicoïdal, en bois, en métal, en verre, l’escalier qui trône souvent en bonne place dans le salon est devenu un véritable élément de décoration. Une bonne raison pour le rénover ou en changer.
PAR LÉA CHAPMAN
Souvent comparé à juste titre à la colonne vertébrale d’un lieu, l’escalier est un équipement clé qui relie deux espaces, souvent la pièce de vie aux chambres situées à l’étage. En rénovation, choisir son escalier nécessite de conjuguer des contraintes techniques et l’esthétique. Côté technique, un escalier utilise environ 4 à 6 m2 de surface au sol. En fonction de la place disponible mais aussi des pièces à desservir, de leurs usages, de la fréquence de passage, de la disposition des portes et fenêtres, il convient donc de sélectionner le modèle le plus adapté :
– L’escalier droit.
Classique et confortable, il facilite l’accès à un étage par un axe unique. Sa pose reste simple et son prix abordable.
– L’escalier tournant.
Esthétique, il permet un gain de place tant en longueur qu’en largeur. Il existe différents modèles : demi tournant formant un angle de 180°, quart tournant avec un angle 90°.
– L’escalier hélicoïdal.
Ce modèle peu encombrant de type circulaire ne reposant sur aucun mur peut être en colimaçon avec des marches fixées sur un mât central ou autoporteur et sans mât. Souvent, c’est la trémie, c’est-à-dire l’espace disponible dans le plancher de l’étage supérieur qui détermine la forme de l’escalier. Avec une ouverture longue et étroite, on privilégie un escalier droit ; avec une ouverture courte, un escalier un quart tournant ; avec une ouverture carrée, un escalier demi tournant. L’hélicoïdal pour sa part s’implante dans de petites trémies. Ainsi, pour les grands espaces, on privilégie les escaliers droits ou quart tournant. Pour les petites surfaces, un modèle hélicoïdal qui se place aisément dans un angle pour optimiser l’espace.
CE QU’IL FAUT SAVOIR
Un escalier se compose :
– du giron, la partie de l’escalier sur laquelle on pose le pied. En principe, on évite un giron trop long afin que l’escalier ne prenne pas trop de place en longueur dans la pièce.
– Les contremarches qui évitent au pied de glisser entre les marches tout en donnant un aspect robuste et traditionnel à l’escalier. Mais pour plus de luminosité et une touche plus contemporaine, on préfère un escalier sans contremarches. Mieux vaut éviter une trop grande hauteur de marche pour un escalier que l’on emprunte tous les jours. À réserver pour accéder à une mezzanine, un coin couchage dans une chambre, un bureau d’appoint au dessus du salon… On prévoit un dégagement en haut et en bas de 70 à 80 cm minimum. De même, si la hauteur des marches varie entre 18 et 21 cm pour une profondeur entre 20 et 29 cm, le rapport profondeur/hauteur des marches doit correspondre à la largeur d’un pas à plat. La largeur utile, qui permet à 2 personnes de se croiser, équivaut en général à 80 cm. Le nombre de marches se situe entre 12 et 15. Au-delà, il est préférable de prévoir un palier. Enfin, la rampe ou main courante se situe généralement à 90 cm du nez de la marche. Quant à l’échappée, elle varie de 200 à 230 cm, et doit toujours être supérieure à 190 pour permettre le passage d’une personne debout.
CÔTÉ ESTHÉTISME
Les matériaux sont l’âme de l’escalier. Des matières de plus en plus tendances comme le verre et la résine viennent compléter les matériaux utilisés couramment tel l’acier, l’inox, les bois (hêtre, doussié, noyer…) ou le PVC. Quant au béton ou à la pierre, s’ils permettent une incroyable diversité de finitions, ils nécessitent une lourde mise en œuvre. En outre, des poteaux, balustres droits et lisses horizontales de toutes sortes permettent d’agrémenter les rampes et garde-corps. De quoi exprimer sa créativité. En jouant sur les matières et les éléments constituants un escalier, on fait des merveilles… Si les modèles pour un escalier intérieur sont souvent tout en bois pour privilégier une ambiance naturelle et chaleureuse, on peut associer le bois avec le verre pour plus de légèreté ou le métal pour une touche contemporaine. Pour un style industriel ou épuré, on choisit un modèle suspendu, sans contremarche pour plus de luminosité, ou encore métallique avec une rampe munie de câbles. Enfin, pour un effet design, on opte pour l’échelle contemporaine droite, avec ses marches en bois et ses limons en métal.
RÉNOVER SON ESCALIER
L’ escalier présente des signes de fatigue ? Qu’il soit en bois, en pierre ou en béton, on peut facilement le rénover en changeant les marches, le poteau et les tubes de la rampe, mais aussi en vitrifiant ou en lasurant le bois, en repeignant un escalier en bois ou carrelé, en appliquant un revêtement collé de type vinylique, en utilisant des kits en pierre naturelle faciles à mettre en œuvre et qui s’adaptent à toutes les formes d’escalier…
[divider]Coup de jeune[/divider]
Pour faire vivre longtemps et conserver sa beauté naturelle au bois de l’escalier, il est indispensable d’utiliser le soin adapté. La gamme d’huiles Oléofloor® protège et sublime le bois, apportant un fini «seconde peau» que ne peut pas donner un vitrificateur. Oléofloor® répond à une composition complexe qui combine des huiles végétales Premium avec des résines haute performance. Ces huiles pénètrent et ne restent pas en surface, de sorte que le bois ne s’encrasse pas et résiste bien aux taches. Et lors de sa maintenance, nul besoin de procéder à un ponçage, de simples retouches locales suffisent ! Au choix : Oléofloor® Classic qui avive le bois pour donner un aspect chaleureux avec un beau fini mat satiné ; Oléofloor® Natural qui agit comme une seconde peau avec un fini mat, totalement invisible avec la version Incolore ou bien très moderne dans ses versions blanc et gris antique.