Les nouvelles pièces de Draga & Aurel présentées à la galerie Rossana Orlandi sont un hommage explicite à l’effervescence artistique et culturelle des années 70 et aux plus grands maîtres de cette époque.
Sensuelles, contradictoires et « courageuses », les années 1970 ont été une ère d’extravagance. Ces années de créativité exubérante ont inspiré Draga & Aurel pour Transparency Matters, une collection hybride d’articles faits main, un terrain d’expérimentation et un point de rencontre entre l’art et le design. Cette année, la collection s’est élargie, avec de nouvelles créations dégageant une ambiance résolument seventies et caractérisée par des combinaisons surprenantes de lignes, de couleurs et de matériaux.
Libre interprétation
Draga & Aurel ont étudié et réinterprété les grands maîtres de années 70, ceux qui ont redéfini la façon dont le design était conçu et réalisé. « Nous avons toujours regardé cette époque avec un grand intérêt et une grande curiosité. Le design, l’art, la mode, la photographie et l’architecture qui se sont développés dans les années 1970 étaient un symbole de changement et d’expérimentation. Nous nous sommes appropriés ce tourbillon de créativité pour lui redonner vie avec notre esthétique et notre approche artistique du design », expliquent Draga Obradovic et Aurel K. Basedow. Parmi les nouvelles pièces, le lit Tito et le fauteuil Beba. L’audacieuse géométrie sinueuse de grands designers tels Alessandro Becchi et Mario Bellini ont inspiré le premier, qui présente une silhouette voluptueuse, lisse et monumentale. Quant au second, libre interprétation de l’assise Elda de Joe Colombo, il ressemble à un nénuphar. Enfin, on peut également découvrir une version ronde de l’applique Joy, la table Golia Lunch en béton et résine qui complète la collection de tables basses et le fauteuil et tabouret Rive, évolution du banc éponyme.
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